Soleil
Rapide est le vent qui souffle sur les blés
Dessinant au sol des vagues folles partout
Houle mouvante sans cesse renouvelée
Comme les rires des enfants fusant sur tout
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Le soleil blanchit la pierre, sèche le sable
Ranimant dans le sol, les lézards, les grillons
D’une année sur l’autre, révolution stable
Ainsi que l’océan, vagues et tourbillons
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Le parfum des dunes court poussé par le vent
Les tons du jour virent alors du jaune à l’ocre
Papillons, alouettes, toujours en mouvement
Ces journées dorées passent, loin du médiocre
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Le ciel bleu et si limpide apparaît sans fond
Au loin paressent alanguies les voiles blanches
La mer irisée se pare d’un vert profond
La soif de vie des jeunes enfants s’étanche
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Il existe des endroits de par le monde
Où l’été est un instant presque permanent
La vie y est plus douce et la joie abonde
Bienheureux celui qui franchit les continents